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À propos de l'histoire: L'histoire de Tiddalik la grenouille est un Folktale de australia situé dans le Ancient. Ce conte Simple explore des thèmes de Nature et convient pour All Ages. Il offre Cultural aperçus. Une histoire captivante d'une grenouille avide et des animaux malins qui rétablissent l'équilibre dans leur monde.
Chapitre 1 : La Grenouille Cupide
Il y a longtemps, au Temps des Rêves, lorsque le monde était encore nouveau, vivait une grenouille nommée Tiddalik. Ce n’était pas une grenouille ordinaire, car Tiddalik était réputée pour son appétit énorme et sa soif insatiable. Un jour particulièrement chaud, Tiddalik se réveilla avec une soif extrême. Tellement assoiffée, en fait, qu’elle commença à boire sans cesse, incapable de s’arrêter. Elle but toute l’eau de l’étang, des rivières et même des lacs jusqu’à ce qu’il ne reste plus une seule goutte d’eau sur la terre.
Les animaux de la brousse commencèrent à souffrir énormément sans eau. Les kangourous, les koalas, les émeus et toutes les autres créatures étaient désespérées. Ils se rassemblèrent en conseil, espérant trouver une solution à leur situation désespérée.

Le chef du conseil, un vieux wombat sage, déclara : « Nous devons trouver un moyen de faire rire Tiddalik. Ce n’est qu’alors qu’il libérera l’eau qu’il a consommée, et nous pourrons sauver notre terre. » Les animaux furent d’accord, mais la question restait : Comment faire rire la grenouille cupide ?
Chapitre 2 : Le Grand Plan
Les animaux élaborèrent un plan. Ils décidèrent de se relayer pour présenter des tours et des pitreries, espérant que l’un d’eux serait suffisamment drôle pour faire rire Tiddalik. Le premier à se porter volontaire fut le cacatoès, connu pour son rire fort et joyeux. Le cacatoès se percha sur une branche près de Tiddalik et commença à rire de tout son cœur, d’un rire fort et contagieux. Mais Tiddalik resta impassible, son large ventre rempli de toute l’eau de la terre, sans même esquisser un sourire.
Vint ensuite le kangourou. Avec ses pattes puissantes et ses bonds gracieux, le kangourou réalisa une série impressionnante de sauts et de flips. Il se tordit et se retourna, espérant amuser Tiddalik. Mais la grenouille resta de marbre, observant la performance sans intérêt.

Un à un, les animaux firent de leur mieux. L’émeu dansa en battant de longues pattes, l’échidné se roula en boule et fit des saltos, et le opossum se balança de branche en branche dans une démonstration audacieuse. Mais aucune de ces pitreries ne parvint à arracher ne serait-ce qu’un rire de Tiddalik. Les animaux commençaient à s’inquiéter. S’ils ne réussissaient pas à faire rire Tiddalik, leur terre resterait sèche et ils périraient tous.
Chapitre 3 : Le Platypus Sage
Alors que l’espoir commençait à s’amenuiser, le vieux platypus sage s’approcha du conseil. Connue pour son intelligence et ses observations aiguisées, la platypus suggéra une approche différente. « Peut-être, » dit-elle, « que nous nous efforçons trop de faire rire Tiddalik. Peut-être devons-nous lui montrer la joie et la beauté du monde dont il nous a privés. »
Les animaux écoutèrent attentivement pendant que la platypus expliquait son plan. Au lieu de réaliser des tours, ils recréeraient les scènes vibrantes de leur patrie, démontrant à Tiddalik la vie et le bonheur qu’il avait emportés. Les animaux furent d’accord et commencèrent à travailler ensemble, créant une grande représentation de leur monde naturel.
Chapitre 4 : La Grande Représentation
Le lendemain, les animaux se rassemblèrent autour de Tiddalik une fois de plus. Cette fois, au lieu de tours et de pitreries, ils présentèrent un tableau de leur vie avant que l’eau ne disparaisse. Les perroquets volaient en motifs colorés, les kangourous bondissaient gracieusement et les koalas grimpaient dans les grands eucalyptus, leurs mouvements lents et délibérés.
Les wombats creusaient des terriers complexes, démontrant leurs impressionnantes compétences en excavation, tandis que les émeus défilaient fièrement, leurs plumes scintillant au soleil. La platypus nageait dans une petite flaque qui n’était plus que ce qu’il restait de leurs rivières autrefois vastes, ses mouvements gracieux rappelant douloureusement la perte ressentie par tous.
Alors que Tiddalik observait, quelque chose commença à bouger en lui. La beauté du monde, l’harmonie des animaux et la tristesse de leur situation commencèrent à toucher son cœur. Il ressentit une pointe de culpabilité pour ce qu’il avait fait.
Chapitre 5 : Le Tour de Nabunum
Voyant que Tiddalik commençait enfin à s’adoucir, les animaux décidèrent qu’il était temps pour Nabunum, l'anguille intelligente, d’essayer son tour. Nabunum avait observé depuis le bord de l’eau et eut une idée. Il s’approcha du conseil et dit : « Laissez-moi essayer. J’ai un tour qui pourrait fonctionner. »
Les animaux, désespérés et n’ayant plus rien à perdre, acceptèrent. Nabunum glissa vers Tiddalik, qui se prélassait au bord de l’étang asséché. L’anguille commença à contorsionner et à tordre son corps glissant en toutes sortes de formes amusantes. Il s’entortilla en nœuds, se tordit en boucles et parvint même à former un cercle.

Tiddalik observait avec une légère curiosité. Nabunum fit alors quelque chose d’inattendu. Il redressa son corps et commença à se tortiller de la manière la plus ridicule possible. Ses mouvements étaient tellement absurdes qu’un petit sourire commença à apparaître sur le visage de Tiddalik. Les autres animaux retinrent leur souffle. Nabunum poursuivit ses pitreries et, finalement, Tiddalik ne put plus se contenir. Il éclata de rire, un rire profond et grondant qui fit trembler le sol.
Chapitre 6 : Le Retour des Eaux
Alors que Tiddalik riait, toute l’eau qu’il avait avalée commença à jaillir de sa bouche et de son nez. L’eau refoula dans l’étang, les rivières et les lacs, rétablissant la précieuse réserve d’eau sur la terre. Les plantes recommencèrent à prospérer et les animaux jubilèrent, reconnaissants de l’ingéniosité de Nabunum.

Tiddalik, bien que toujours une grenouille cupide, apprit une leçon précieuse ce jour-là. Il comprit l’importance du partage et les conséquences de ses actions. Les animaux, eux aussi, apprirent le pouvoir de la coopération et l’importance de s’unir en temps de besoin.
La terre, autrefois aride et sèche, était désormais vibrante et vivante. Les kangourous sautaient joyeusement, les cacatoès riaient dans les arbres et les points d’eau étaient de nouveau remplis de vie. L’histoire de Tiddalik la grenouille était racontée et re-racontée, rappel intemporel de l’équilibre qui doit être maintenu dans la nature.
Chapitre 7 : Les Célébrations
Les animaux décidèrent de célébrer le retour de l’eau avec un grand festival. Ils se rassemblèrent autour de l’étang désormais plein et chacun contribua aux festivités à sa manière unique. Les cacatoès apportèrent leurs rires joyeux, résonnant dans les arbres comme un chœur de bonheur. Les kangourous organisèrent des compétitions de saut, leurs bonds puissants impressionnants et inspirants.
Les koalas, habituellement endormis et réservés, dansèrent lentement les uns avec les autres, leurs mouvements empreints d’une grâce douce. Les émeus coururent à travers les plaines ouvertes, leur vitesse et agilité étant une merveille à contempler. Même les échidnés et les wombats se joignirent aux festivités, jouant à des jeux et profitant de l’abondance retrouvée de l’eau.
Alors que les animaux célébraient, ils prirent un moment pour remercier Nabunum pour son ingéniosité et son courage. Sans sa pensée rapide et sa performance humoristique, ils n’auraient peut-être jamais fait rire Tiddalik et sauvé leur terre.
Chapitre 8 : La Réflexion de Tiddalik
Tiddalik observait les célébrations de loin, ressentant un mélange d’émotions. Il était heureux de voir les animaux s’amuser et la terre prospérer à nouveau. Mais il éprouvait aussi un profond sentiment de remords pour ses actions. Il avait failli détruire leur monde par égoïsme et cupidité.
Déterminé à se racheter, Tiddalik s’approcha du conseil des animaux. « Je suis vraiment désolé pour ce que j’ai fait, » dit-il, la voix emplie de sincérité. « Je comprends maintenant le mal que j’ai causé et je veux arranger les choses. À partir d’aujourd’hui, je promets de partager et de ne jamais prendre plus que ce dont j’ai besoin. »
Les animaux furent touchés par les excuses de Tiddalik et l’accueillirent de nouveau dans leur communauté. Ils savaient qu’il avait appris une leçon précieuse et que leur monde serait un meilleur endroit avec Tiddalik comme ami plutôt qu’ennemi.
Chapitre 9 : Les Leçons Transmises
Les années passèrent et l’histoire de Tiddalik devint une légende parmi les animaux. Les anciens racontaient l’histoire aux jeunes, garantissant que la leçon de la cupidité de Tiddalik et de la persévérance des animaux ne serait jamais oubliée. Les étangs et les rivières restèrent pleins, et les animaux ne prirent plus jamais leur précieuse eau pour acquise.

L’histoire de Tiddalik atteignit également les oreilles des humains. Les peuples aborigènes d’Australie partagèrent la légende, la transmettant de génération en génération. Ils l’utilisèrent pour enseigner à leurs enfants l’importance de respecter la nature et les dangers de la cupidité.
Même aujourd’hui, l’histoire de Tiddalik la grenouille est racontée dans les écoles et autour des feux de camp, témoignage de la sagesse du Temps des Rêves. Elle sert de puissant rappel de l’équilibre délicat du monde naturel et du rôle que chaque créature joue pour le maintenir.
Chapitre 10 : L’Équilibre Éternel
Au cœur de la brousse, les animaux continuaient à vivre en harmonie, se souvenant toujours de la leçon apprise de Tiddalik. Ils comprenaient que chacun d’eux avait un rôle à jouer dans le maintien de l’équilibre de leur monde. Ils réalisèrent également qu’en travaillant ensemble et en se soutenant mutuellement, ils pouvaient surmonter n’importe quel défi.
Les rivières coulaient librement, les étangs regorgeaient de vie et la terre était luxuriante et verte. Les animaux prospéraient, sachant que leur coopération et leur respect de la nature étaient les clés de leur survie.
L’histoire de Tiddalik la grenouille resta une partie précieuse de leur culture, symbole de l’unité et de la résilience du royaume animal. Ainsi, la légende perdura, inspirant les générations à venir à chérir et à protéger leur précieux monde.