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À propos de l'histoire: Le Mythe de Narcisse et Écho est un Myth de greece situé dans le Ancient. Ce conte Dramatic explore des thèmes de Loss et convient pour All Ages. Il offre Moral aperçus. Une tragique histoire d'amour, de vanité et des échos du destin.
Il était une fois, dans les collines ondulantes et les forêts luxuriantes de la Grèce antique, un monde où dieux et mortels vivaient côte à côte, leurs vies entrelacées par le destin et le hasard. Au milieu des arbres majestueux et des ruisseaux murmurants, vivait une nymphe de montagne nommée Echo. Echo, fille du dieu de la rivière Céphisse et de la nymphe Liriope, était connue pour sa beauté remarquable, mais encore plus pour sa voix enchanteresse. Sa voix pouvait captiver quiconque l'entendait, et son rire remplissait les vallées de chaleur et de joie. Elle était aimée tant par ses compagnes nymphes que par les mortels, car ses histoires étaient pleines d'esprit et d'humour, et ses chansons douces et réconfortantes.
Mais malgré toute sa beauté et son charme, Echo avait un grand défaut : elle aimait parler. Elle engageait la conversation avec quiconque, et une fois qu'elle commençait à parler, il était presque impossible de la faire taire. Cela ne posait pas de problème lorsqu'elle était parmi ses compagnes nymphes, qui adoraient sa compagnie, mais cela devenait un problème lorsqu'elle attirait l'attention des dieux. En tête de liste se trouvait Héra, la reine des dieux et épouse de Zeus.
Héra soupçonnait depuis longtemps son mari d'entretenir des liaisons avec les belles nymphes qui parcouraient les forêts, et elle avait fait de sa mission de le traquer chaque fois qu'il disparaissait de l'Olympe. Chaque fois qu'Héra se rapprochait de découvrir les infidélités de Zeus, Echo intervenait, distrayant la déesse avec son bavardage sans fin. Elle racontait à Héra les histoires les plus élaborées, relatant des contes de nymphes et de dieux, et posait des questions qui conduisaient à de longues discussions, tout en donnant à Zeus le temps nécessaire pour échapper à la colère d'Héra.
Pendant un temps, cette ruse fonctionna, et Zeus était reconnaissant envers Echo pour son aide. Mais Héra, connue pour son esprit aiguisé et son tempérament féroce, finit par découvrir les astuces d'Echo. Furieuse d'avoir été trompée, Héra chercha la nymphe pour la punir de son insolence. Lorsqu'elle trouva Echo dans la forêt, Héra déchaîna sa fureur.
« Tu m'as ridiculisée une dernière fois », déclara Héra, les yeux flamboyant de colère. « À partir de maintenant, tu ne pourras plus parler librement. Tu ne pourras dire que les derniers mots que les autres te diront. Jamais plus tu ne vocaliseras tes propres pensées ou histoires. »
D'un geste de la main, Héra maudit Echo, faisant taire sa propre voix pour toujours. Echo fut dévastée. Son plus grand don, sa capacité à parler et à chanter, lui fut retiré en un instant. Désormais, elle ne pouvait que répéter les mots des autres, incapable d'exprimer ses propres sentiments ou de raconter ses propres histoires. Le cœur brisé, elle s'enfuit dans les parties les plus profondes de la forêt, vivant en solitaire, répétant les voix des arbres et des animaux autour d'elle.
C'est pendant cette période que la vie d'Echo prit un autre tournant tragique. Un jour, alors qu'elle errait dans les bois, elle croisa un jeune homme nommé Narcisse. Narcisse était le fils du dieu de la rivière Céphisse et de la nymphe Liriope, ce qui faisait de lui un demi-dieu dès la naissance. Dès sa naissance, Narcisse était marqué par une beauté surnaturelle. Ses cheveux étaient dorés et retombaient en douces vagues autour de son visage, sa peau était d'une douceur semblable au marbre, et ses yeux brillaient de l'éclat de la mer Égée. Partout où il allait, les gens s'arrêtaient et le regardaient, captivés par ses traits impeccables.
En grandissant, Narcisse prit conscience de sa beauté, mais au lieu de l'humilier, cela le rendit froid et distant. Il rejetait l'amour des autres, croyant que personne n'était à sa hauteur. De nombreuses nymphes et mortels étaient tombés amoureux de lui, mais Narcisse les repoussait tous, ne se préoccupant que de lui-même. Son cœur était aussi intact que les rivières pures qui traversaient les forêts.
Echo, qui observait Narcisse de loin, n'était pas différente des autres qui étaient tombés amoureux de lui. Dès qu'elle le vit, son cœur s'emballa de désir. Elle le suivait silencieusement, toujours à distance, sachant qu'elle ne pourrait jamais exprimer son amour en paroles. Mais elle espérait que si elle restait assez proche, elle pourrait attirer son attention, et peut-être qu'il tomberait amoureux d'elle aussi.

Un jour, alors que Narcisse errait dans la forêt, il tomba sur une clairière isolée où se trouvait un bassin d'eau cristalline. L'air était calme, et les arbres se balançaient doucement dans la brise. Fatigué de sa marche, Narcisse décida de se reposer près de l'eau. Alors qu'il s'asseyait au bord du bassin, il appela : « Y a-t-il quelqu'un ici ? » Sa voix résonna à travers les arbres.
« Ici », répondit-il, mais ce n'était pas sa propre voix qui lui revenait. C'était la voix d'Echo, douce et sucrée, répétant son dernier mot. Surprise, Narcisse se leva et regarda autour de lui, essayant de trouver la source de la voix. « Qui es-tu ? » appela-t-il de nouveau.
« Es-tu ? » répondit Echo, se cachant derrière un arbre, trop nerveuse pour se révéler encore. Son cœur battait la chamade, espérant qu'il continuerait de parler, afin qu'elle puisse continuer de répéter ses mots.
« Viens à moi », dit Narcisse, intrigué par la voix mystérieuse qui semblait imiter la sienne.
« Viens à moi », répéta Echo avec empressement, sortant de derrière l'arbre. Son cœur se gonfla d'espoir en s'approchant de lui, les yeux remplis d'amour et de désir.
Mais lorsque Narcisse la vit, il recula avec dédain. Bien qu'elle fût belle, il n'éprouvait aucun désir pour elle ou pour quiconque d'autre. Son cœur restait fermé à l'amour, et il n'avait aucun intérêt pour les affections des autres. « Reste loin de moi », ordonna-t-il froidement, le visage déformé par le dégoût.
« Reste loin de moi », murmura Echo en désespoir, répétant ses mots. Ses espoirs furent brisés, et elle ressentit le poids de sa malédiction plus intensément que jamais. Elle ne pouvait que lui renvoyer ses paroles, incapable d'expliquer son amour ou sa tristesse. Elle s'enfuit plus profondément dans la forêt, son cœur se brisant à chaque pas.
Narcisse, inconscient de la profondeur de la douleur d'Echo, haussa les épaules et poursuivit son chemin. Il avait rencontré beaucoup de ceux qui étaient tombés amoureux de lui, et il les rejetait tous avec la même froide indifférence. Il croyait être au-dessus de telles émotions et que personne ne pourrait jamais lui être égal.

Alors que Narcisse s'enfonçait davantage dans les bois, il tomba sur un autre bassin d'eau, celui-ci encore plus beau et serein que le précédent. La surface de l'eau était lisse comme du verre, reflétant le ciel et les arbres comme un miroir parfait. Assoiffé par son voyage, Narcisse s'agenouilla pour boire au bassin. Mais en se penchant sur l'eau, quelque chose attira son regard. Il vit une silhouette le regarder, une figure d'une beauté à couper le souffle qui le captiva immédiatement.
Pendant un instant, Narcisse pensa qu'il s'agissait d'une autre personne, peut-être une nymphe ou un dieu, l'observant depuis l'eau. Mais en regardant plus profondément dans le bassin, il réalisa que la silhouette n'était pas un autre être du tout — c'était son propre reflet. Narcisse ne s'était jamais vraiment vu auparavant, pas de cette manière. L'image dans l'eau était si parfaite, si impeccable, qu'il ne pouvait détourner les yeux.
« Qui es-tu ? » murmura Narcisse, fasciné par le reflet.
« Es-tu ? » répéta Echo depuis sa cachette, sa voix un triste rappel de sa présence.
Mais Narcisse était trop enchanté par sa propre image pour remarquer la voix d'Echo. Il tendit la main pour toucher le reflet, mais au moment où sa main brisa la surface de l'eau, l'image ondula et disparut. Narcisse poussa un cri de frustration, son cœur battant avec une étrange nouvelle sensation. Il n'avait jamais connu l'amour auparavant, mais maintenant, il ressentait un désir écrasant d'être avec la belle figure dans l'eau. Il resta agenouillé près du bassin pendant des heures, fixant son reflet, incapable de détourner le regard.
« S'il te plaît, » implora Narcisse le reflet, sa voix douce et désespérée. « Viens à moi. »
« Viens à moi », murmura Echo tristement, sachant que ses mots n'étaient pas destinés pour elle.
Narcisse passa des jours près du bassin, envoûté par son propre reflet. Il ne se préoccupait plus de la nourriture, de l'eau ou du sommeil. Tout son être était consumé par le désir d'être avec la belle figure dans l'eau. Il murmura de doux mots au reflet, professant son amour, mais l'image ne répondit jamais — seule la voix d'Echo répétait ses mots, un écho fantomatique de l'amour qu'il ne pourrait jamais avoir.

Au fil du temps, Narcisse devint de plus en plus faible. Son corps autrefois robuste devint frêle, et sa beauté radieuse commença à s'estomper. Mais il refusa de quitter le bassin, incapable de se détacher de son reflet. Il continuait à fixer l'eau, espérant qu'un jour la figure se lèverait et le rejoindrait. Mais l'image n'était rien d'autre qu'un reflet, et peu importe combien Narcisse l'aimait, elle ne pourrait jamais l'aimer en retour.
« Pourquoi me tourmentes-tu ? » murmura Narcisse un jour, sa voix rauque et brisée.
« Me tourmenter, » répondit Echo, sa voix remplie de tristesse. Elle regardait impuissante Narcisse dépérir, son obsession pour son propre reflet le détruisant.
Un jour, alors que le soleil commençait à se coucher et que le monde baignait dans une lumière dorée, Narcisse s'allongea près du bassin, son corps faible et tremblant. Il contempla son reflet une dernière fois, le cœur rempli d'un étrange mélange d'amour et de désespoir. « Adieu, mon amour, » murmura-t-il, sa voix à peine audible.
« Adieu, mon amour, » répéta Echo doucement, son cœur brisé alors qu'elle regardait Narcisse prendre son dernier souffle. Son corps se dissout lentement dans la terre, et à sa place, une seule et délicate fleur s'épanouit au bord du bassin — la fleur de narcisse, ses pétales blancs et son centre doré reflétant la beauté qui avait autrefois tant captivé.

Echo, dévastée par la perte de Narcisse, se retira encore plus dans la nature sauvage. Elle ne pouvait supporter d'être près de l'endroit où il était mort, où son cœur avait été brisé si complètement. Elle erra dans les montagnes et les grottes, sa voix autrefois belle désormais réduite à un simple écho du monde qui l'entourait. Elle répétait les sons du vent, les appels des animaux, et les voix de ceux qui passaient, mais sa propre voix était perdue pour toujours.
Némésis, la déesse de la rétribution, avait observé les événements se dérouler avec un cœur lourd. Elle avait puni Narcisse pour sa cruauté et sa vanité, mais elle n'avait pas l'intention qu'Echo souffre autant. Néanmoins, la leçon était claire : l'amour, lorsqu'il est non réciproque ou mal placé, peut être une force destructrice. Le nom de Narcisse serait à jamais rappelé comme un symbole d'obsession de soi, et la fleur qui porte son nom resterait un rappel des dangers de la vanité et de l'amour non partagé.

L'histoire de Narcisse et Echo se répandit à travers la Grèce, devenant l'un des mythes les plus célèbres du monde antique. Elle était racontée et racontée par les poètes, les conteurs et les philosophes, une histoire édifiante sur les conséquences de l'orgueil et la tragédie de l'amour inassouvi. Les montagnes et les vallées où Echo avait autrefois vécu étaient désormais remplies de sa voix, un écho éternel du passé, tandis que la fleur de narcisse fleurissait près des eaux, regardant à jamais son reflet.
Le mythe de Narcisse et Echo perdure jusqu'à ce jour, un rappel intemporel des complexités de l'amour, du désir et de la réflexion sur soi. Bien que les dieux de la Grèce antique aient pu s'estomper dans la légende, les leçons qu'ils ont transmises restent aussi pertinentes que jamais. Les échos de leurs histoires continuent de résonner à travers les âges, nous rappelant à tous la fragilité de la beauté, les dangers de la vanité et le pouvoir de l'amour à la fois d'élever et de détruire.