La Divine Comédie
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À propos de l'histoire: La Divine Comédie est un Myth de italy situé dans le Medieval. Ce conte Dramatic explore des thèmes de Redemption et convient pour Adults. Il offre Inspirational aperçus. Un voyage des ténèbres à la lumière divine à travers l'Enfer, le Purgatoire et le Paradis.
La Forêt Sombre
Au milieu du voyage de notre vie, je me suis retrouvé dans une forêt sombre où le chemin droit s'était perdu. C'était une période de profonde confusion et de peur, car la voie devant moi semblait obscure et enveloppée d'ombres. L'air était chargé de mauvais présages, et les arbres semblaient murmurer des secrets que je ne pouvais comprendre.
Les bois étaient denses et labyrinthiques, chaque tournant menant à plus d'obscurité et d'incertitude. Les ombres s'étiraient et se tordaient comme des entités vivantes, leurs vrilles effleurant ma peau. Mon cœur battait la chamade, un tambour de terreur résonnant dans le silence de la forêt. Chaque pas semblait plus lourd que le précédent, le poids de ma propre incertitude m'écrasant.

Alors que j'errais sans but, j'arrivai sur une colline et, au sommet, je vis une lumière briller intensément. L'espoir monta en moi, mais mon chemin était bloqué par trois bêtes féroces : un léopard, un lion et une louve. Leur présence me remplissait de terreur, et je me retrouvai à reculer dans l'obscurité. Le léopard, élégant et tacheté, se mouvait avec la grâce d'un prédateur, ses yeux brillant de faim. Le rugissement du lion résonnait à travers les arbres, un son qui semblait ébranler la terre elle-même sous mes pieds. Les yeux de la louve étaient sombres et infinis, emplis d'une faim glaciale qui me glaçait le sang.
Juste au moment où le désespoir commençait à me consumer, une silhouette apparut dans la pénombre. C'était l'ombre du grand poète romain, Virgile. Sa présence était un phare de calme au milieu du chaos. "Pourquoi hésites-tu ?" demanda-t-il, sa voix calme et rassurante. "J'ai été envoyé pour te guider."
Avec Virgile à mes côtés, je ressentis un regain de courage. Il m'éloigna des créatures menaçantes et commença à expliquer le voyage qui m'attendait. "Nous devons traverser l'Enfer, le Purgatoire et enfin le Paradis," dit-il. "Ce n'est qu'alors que tu comprendras l'ordre divin et retrouveras la lumière."
Les Portes de l'Enfer
Nous traversâmes un paysage désolé jusqu'à atteindre les portes de l'Enfer. La terre autour de nous était stérile et sans vie, le ciel au-dessus était d'un gris sombre. Gravées au-dessus de l'entrée, les mots inscrits disaient : "Abandonnez tout espoir, vous qui entrez ici." Mon cœur tremblait, mais Virgile avançait avec une détermination inébranlable. Les portes elles-mêmes étaient en fer forgé, tordues et noircies par le feu, un portail ominueux vers l'inconnu.
En franchissant le seuil, nous fûmes accueillis par les sons de gémissements et de dents qui claquaient. L'air était épais de l'odeur âcre du soufre et des cris des damnés. Les âmes des damnés étaient piégées dans un tourment sans fin, leur souffrance rappelait brutalement les conséquences du péché. Parmi elles se trouvaient des figures célèbres de l'histoire, leurs histoires servant de leçons pour ceux qui marchaient encore sur la terre.

Virgile me conduisit à travers les neuf cercles de l'Enfer, chacun plus horrifiant que le précédent. Le premier cercle, le Limbe, était rempli des âmes des païens vertueux et des nourrissons non baptisés, leur punition étant une vie de désir éternel pour un salut qu'ils ne pourraient jamais atteindre. Leurs visages étaient empreints de chagrin, leurs yeux regardant avec nostalgie vers des cieux inaccessibles.
Dans le deuxième cercle, les vents de la luxure malmenaient les âmes des pécheurs charnels, les jetant comme des feuilles dans une tempête. Les cris affligés de Paolo et Francesca résonnaient dans mes oreilles, leur histoire d'amour tragique témoignait du pouvoir du désir incontrôlé.
Le troisième cercle abritait les gourmandes, condamnés à s'allonger dans une boue abominable produite par une pluie glaciale sans fin. Leurs corps gonflés se tordaient dans la saleté, leurs cris de faim et de soif sans fin. Cerbère, le chien à trois têtes, les surveillait, ses mâchoires claquant avec une faim insatiable.
Dans le quatrième cercle, les avares et les prodigues étaient enfermés dans une lutte éternelle, poussant des masses de rochers énormes les uns contre les autres. Leur avidité et leur gaspillage les avaient conduits à ce travail futile, leurs visages tordus par l'effort et la frustration.
Le cinquième cercle était une rivière bouillante de sang, où les colériques se battaient à sa surface et les sullen gisaient submergés dessous. Les courants de la rivière étaient turbulents, remplis des cris de colère et de désespoir. La figure de Filippo Argenti, un ancien adversaire, apparut brièvement, son visage déformé par la rage alors qu'il était traîné sous la surface.
Dans le sixième cercle, les hérétiques étaient confinés dans des tombeaux en flammes, leurs cris d'agonie se mêlant au crépitement des flammes. La ville de Dis, avec ses murs de fer et ses tours en feu, se dressait devant nous, une forteresse de tourment et de désespoir.
Le septième cercle était divisé en trois anneaux, chacun abritant une forme différente de violence. L'anneau extérieur était une rivière de sang bouillant et de feu, où ceux qui avaient commis des violences contre autrui étaient submergés. L'anneau central était une forêt d'arbres tordus, où les âmes de ceux qui s'étaient suicidés étaient piégées, leurs corps transformés en branches noueuses. Les harpies déchiraient leurs feuilles, leurs cris de douleur résonnant dans l'air. L'anneau intérieur était un désert de sable brûlant, où blasphémateurs, sodomites et usuriers enduraient une pluie de feu.
Le huitième cercle, Malebolge, était une série de dix fossés, chacun abritant un type différent de fraude. Ici, les flatteurs se vautraient dans les excréments, les faux prophètes marchaient avec les têtes tournées en arrière, et les hypocrites portaient des manteaux de plomb. La vue de ces pécheurs, tordus et contorsionnés par leur propre tromperie, rappelait de manière sobre les dangers de la malhonnêteté.
Dans le neuvième cercle, les traîtres étaient gelés dans un lac de glace, leurs corps contorsionnés dans une agonie éternelle. Les visages de ceux qui avaient trahi leurs familles, leurs pays et leurs bienfaiteurs étaient marqués par l'horreur et le regret. Au centre du lac, enfermée dans la glace, se trouvait Lucifer lui-même, ses trois visages pleurant des larmes de sang.
L'Ascension du Mont du Purgatoire
Après ce qui semblait être une éternité, nous émergeâmes des profondeurs de l'Enfer et nous trouvâmes au pied d'une montagne imposante. C'était le Mont du Purgatoire, où les âmes se purifiaient de leurs péchés pour préparer leur ascension vers le Paradis. L'air était frais et empli du parfum des fleurs écloses, un contraste saisissant avec l'odeur de l'Enfer.

L'ascension était ardue, mais l'atmosphère était nettement différente de celle de l'Enfer. Ici, il y avait un sentiment d'espoir et de rédemption. Nous rencontrâmes des âmes repentantes et cherchant la purification. Elles chantaient des hymnes et récitaient des prières, les yeux fixés sur les cieux. Leurs visages, bien que marqués par les épreuves de leur vie terrestre, brillaient d'une détermination sereine.
Virgile me guida à travers les sept terrasses du Purgatoire, chacune représentant l'un des sept péchés capitaux : orgueil, envie, colère, paresse, avarice, gourmandise et luxure. Les âmes ici n'étaient pas punies mais purifiées à travers leur souffrance. Leurs histoires étaient remplies de remords et d'un désir de réconciliation avec le divin.
Sur la terrasse de l'orgueil, les âmes portaient de lourdes pierres sur leurs dos, leurs têtes inclinées symbolisant leur humilité. Elles récitaient le Notre Père, leurs voix stables et claires. En contraste, les âmes sur la terrasse de l'envie avaient les yeux cousus, les empêchant de voir le succès des autres. Elles s'appuyaient les unes sur les autres pour se soutenir, leurs pas prudents et hésitants.
La terrasse de la colère était enveloppée de fumée âcre, aveuglant les âmes et remplissant l'air de leurs cris. Elles avançaient lentement, les mains tendues pour éviter de trébucher. Sur la terrasse de la paresse, les âmes couraient sans cesse, poussées par une urgence à rattraper le temps qu'elles avaient perdu dans la vie.
Sur la terrasse de l'avarice, les âmes étaient allongées face contre terre, les mains et les pieds attachés par des chaînes. Leurs cris de miséricorde résonnaient dans l'air, rappel poignant de la futilité des richesses terrestres. La terrasse de la gourmandise était un désert stérile, où les âmes erraient à la recherche de nourriture, leurs corps émaciés et fragiles.
Enfin, sur la terrasse de la luxure, les âmes étaient englouties par les flammes, leurs cris de repentance remplissant l'air. Elles avançaient prudemment à travers le feu, les mains levées en prière. La vue de leur souffrance rappelait de manière sobre le pouvoir du désir incontrôlé.
Les Sphères Célestes
Au sommet du Mont du Purgatoire, nous arrivâmes au Jardin d'Éden, un lieu de beauté sereine et de tranquillité. L'air était rempli du parfum des fleurs écloses et du chant des oiseaux. Ici, je retrouvai Béatrice, mon bien-aimée, qui me guiderait à travers les royaumes du Paradis. Virgile ne pouvait aller plus loin, mais sa sagesse et sa guidance avaient été inestimables.
La présence de Béatrice me remplissait d'un sentiment de crainte et de révérence. Sa beauté était éthérée, ses yeux brillaient d'une lumière divine. Elle me conduisit à travers les neuf sphères du Ciel, chacune plus magnifique que la précédente. Nous rencontrâmes les âmes des bienheureux, qui rayonnaient de lumière divine et de joie.

Dans la sphère de la Lune, nous rencontrâmes ceux qui avaient échoué à tenir leurs vœux ; dans Mercure, ceux qui cherchaient renommée et gloire ; dans Vénus, les amoureux ; dans le Soleil, les sages et les érudits ; dans Mars, les guerriers de la foi ; dans Jupiter, les dirigeants justes ; dans Saturne, les contemplatifs ; dans les Étoiles Fixes, les apôtres et les saints ; et enfin, dans le Primum Mobile, les anges qui mouvait les cieux.
Chaque sphère me rapprochait de la compréhension de l'ordre divin et de l'amour qui coulait de Dieu à toute la création. Les explications de Béatrice illuminaient les mystères de l'univers et remplissaient mon cœur d'un profond sentiment de paix. Les âmes dans ces sphères étaient remplies d'une joie qui transcendait la compréhension terrestre, leurs visages rayonnant de la lumière de l'amour divin.
Dans la sphère de la Lune, les âmes se déplaçaient gracieusement, leurs yeux remplis d'une acceptation sereine de leurs échecs passés. Elles parlaient de l'importance de tenir ses promesses et de la grâce qui découle du pardon. Dans Mercure, les âmes étaient remplies d'une énergie vibrante, leurs conversations animées et pleines d'histoires sur leurs ambitions terrestres.
Dans la sphère de Vénus, l'air était rempli de la musique de l'amour, les âmes dansant dans une célébration harmonieuse de leur dévotion. Le Soleil était un royaume de brillance intellectuelle, où les sages et les érudits partageaient leurs idées et découvertes. Mars était un lieu de force et de vaillance, où les guerriers de la foi racontaient leurs batailles et sacrifices.
Jupiter était un royaume de justice et de sagesse, où les dirigeants justes discutaient des principes de bonne gouvernance et de l'importance de l'équité. Dans Saturne, les contemplatifs s'asseyaient en profonde méditation, leurs visages sereins et leurs esprits en paix. Les Étoiles Fixes étaient un royaume de lumière divine, où les apôtres et les saints se baignaient dans la gloire de la présence de Dieu.
Enfin, dans le Primum Mobile, les anges se mouvaient avec une grâce et une précision qui dépassaient la compréhension humaine. Leurs mouvements étaient une symphonie de lumière et d'harmonie, un témoignage de l'ordre divin qui gouverne l'univers.
L'Empyrée
Enfin, nous atteignîmes l'Empyrée, le plus haut des cieux, où Dieu résidait dans une lumière éternelle. Ici, je fis l'expérience d'une vision de gloire divine que les mots ne peuvent décrire adéquatement. C'était un lieu d'harmonie parfaite et d'amour infini, où les âmes des bienheureux contemplaient le visage de Dieu.

Dans ce moment de transcendance, je compris la véritable nature de la comédie divine : un voyage de l'obscurité vers la lumière, du désespoir vers l'espoir, du péché vers la rédemption. C'était un voyage que chaque âme doit entreprendre, guidée par la foi, l'amour et la sagesse de ceux qui sont passés avant elle.
Alors que la vision s'estompa, je me retrouvai de nouveau dans la forêt sombre, mais maintenant le chemin devant moi était clair. Avec un cœur plein de gratitude et un nouveau sens de but, je fis un pas vers la lumière, prêt à affronter les défis de la vie avec la certitude que je n'étais jamais vraiment seul.